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Les Assaillants

Les Assaillants

Le second volet du triptyque, Les Assaillants, interroge le rapport de l'homme à son environnement autour de la question du territoire, de la conquête d'un espace par la reconstitution d'un autre.
Le territoire, pensé comme un prolongement de l'organisme, est marqué de signes visibles et invisibles, signes matériels ou visuels, vocaux et olfactifs.
Ce terme "territoire" se situe à la fois dans sa dimension matérielle et géographique mais également dans une dimension symbolique, métaphysique. Son caractère multiple et ses ambiguïtés vis-à-vis de l'infinité de relations qu'il présuppose nous plongent dans une vision renversante, vertigineuse du monde vivant.


Katia Petrowick et Elodie Sicard partent à la conquête d'un territoire et engagent la reconstruction d'un monde par des principes de construction-déconstruction. Accompagnées par la musique originale de la percussionniste Camille Emaille, les trois artistes préparent l'espace, bâtissent des architectures provisoires et tentent de trouver un équilibre là où toutes les forces en jeu le menacent. Le corps est une réponse, à l'autre, à l'ailleurs, à la violence et comme une manière d'y croire encore, il danse l'instabilité du réel.

Comment délimiter un territoire par une action, prendre position, tenir lieu et tenter de cohabiter?


L’un des enjeux de cette pièce est de montrer qu’il existe une circularité entre les choses et qu’il ne tient qu’à nous d’explorer la notion de limite. Par la danse, la musique et l’organisation spatiale, nous souhaitons mettre en scène la manière dont les individus perçoivent leur environnement et entrent en relation avec lui, sous les différents rapports de l’espace, du temps et du mouvement.

À travers une histoire de l’altérité, un point de bascule entre soi et les autres apparait, entre le dedans et le dehors, entre l’expérimentation et ce qui en découle. Être en état d’alerte et réceptif aux différents signaux sensoriels qui enveloppent un environnement sans cesse en variation, apprendre à suivre les mouvements et à réagir en retour avec à propos et précision. Ces capacités sensorielles aiguisées ouvrent un processus qui engage une transformation du processus lui-même et modifie la qualité des échanges et interactions.


La loi de l'impermanence, notion poétique de la pièce nous invite à questionner les limites, redéfinir continuellement les liens, recommencer à partir de nouvelles données.


L’univers d'une fable empreinte d’humanité se dégage de cette quête d’harmonie entre les êtres, entre les choses, un équilibre précaire à évaluer sans cesse par rapport à ce qui nous entoure, à ce qui est là.

Diffusion

6 juin 2021

Domaine départemental de Chamarande –  version extérieure

​Sur une invitation du Théâtre Brétigny, scène conventionnée arts & humanités avec le Département de l'Essonne, le Collectif pour la Culture en Essonne et le Domaine départemental de Chamarande : l'occasion de se promener dans la nature, d'osciller entre l'immensité du paysage et celle de l'intériorité, d'indéfinir son propre cadre et de laisser rêver les lignes de son regard.

10 novembre 2020

Festival Ardanthé / Théâtre de Vanves - Annulée

13 mars 2020

Collectif 12 à Mantes-la-Jolie


14 novembre 2019 - Création

Festival Born to be a live du Manège, scène nationale – Reims

30 mars 2019 - Présentation d’une étape de travail 

[DÉCA]DANSE #4 du Festival Ardanthé - Théâtre de Vanves

Distribution

Chorégraphie

Elodie Sicard
 

Collaboration et interprétation

Katia Petrowick et Elodie Sicard
 

Création musicale et interprétation

Camille Emaille
 

Lumière et construction scénographique

Boris Molinié
 

Régie son

Jean Wagner
 

Regards extérieurs

Jérôme Brabant, Christine Kono,

Dimitrios Kraniotis
 

Assistante

Marie Courtier
 

Administration, production

Guillaume Fernel
 

Prise de vue et montage

Thibaut Castan
 

Crédit croquis

Marie Courtier

Production - Diffusion

Production

Compagnie EUKARYOTA
 

Coproduction

Manège, scène nationale-Reims,

2angles-relais culturel régional,

Théâtre de Vanves
 

Soutiens

Région Île-de-France ;

Caisse des Dépôts ; SPEDIDAM
 

Résidences de création
Manège, scène nationale-Reims
Carreau du Temple - Paris
Théâtre Brétigny, Scène conventionnée d’intérêt national
Studio 28 Roubaix - Cie Zahrbat
L’échangeur CDCN Hauts-de-France dans le cadre de «Studio Libre»
2angles-relais culturel régional

Collectif 12 - Mantes-la-Jolie

Description
Représentations
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Galerie

TÉMOIGNAGE D’UNE SPECTATRICE
Cultures du Coeur et CaféGem
Jeudi 14 novembre 2019 au Manège de Reims - première

« Calligraphie du geste pour un poème dansé ; une fable empreinte d’humanité.

Une chorégraphie aux accents asiatiques qui se déroule tel un kakemono légendaire. J’ai beaucoup aimé ce spectacle qui est l’histoire de l’homme depuis toujours. Histoire (passée, présente et future) de l’altérité dans le face à face des peuples pour avoir accès à des terres, à plus d’espace. Comment aller de l’affrontement vers la conciliation et l’entente.


J’ai aimé la pureté des mouvements et la précision des gestes. L’ensemble formé par la chorégraphie, la musique et la scénographie a orienté mon imaginaire vers l’Asie.
J’ai retrouvé dans les postures des pieds et des mains, très expressives, comme une impression de danses asiatiques ou indiennes (Khmer ou tel le Kathakali) ou même telles des figures traditionnelles en arts martiaux. Tout cela, avec une certaine rapidité d’exécution des mouvements,
signifiait parfaitement l’opposition avec en plus un sentiment de chasse croisée, d’esquives. Renforcé par le déplacement des bambous tantôt frontière tantôt arbres ou même pièces d’un jeu de Go ; jeu asiatique de stratégie dont le but est de contrôler le plan du jeu, ici la scène, en y construisant des « territoires ».


Puis, après le temps de l’opposition, est venu un temps « rond », celui du dialogue, de l’écoute et de la conciliation, mis en évidence par la lenteur des mouvements et les postures voûtées, accroupies, fléchies. C’était comme après une longue course, la fatigue s’installant on se demande pourquoi courir?


Ensuite, les personnages ne sont plus face à face, mais côte à côte. La chorégraphie est plus vive, enjouée, les danseuses évoluent dans un espace restreint un rectangle lumineux, elles font territoire commun. Il y a des frôlements, des mains serrées qui nous ouvrent à un pas de deux. Les danseuses sont impressionnantes d’émotions, la chorégraphie est pures émotions.


La fin est magnifique, Les bambous assemblés évoquent deux maisons une pour chaque danseuse. Après un cheminement les deux se rejoignent ne formant plus qu’une maison, qu’un territoire que les deux interprètes contemplent assises côte à côte. La musique exprime l’apaisement, la communion dans un environnement pacifié. Les pierres s’entrechoquent doucement , tel un carillon minéral qui ouvre à la maison terre.


Ce spectacle conjugue beauté et humanité. Je l’ai partagé avec une amie du Cafégem et nous en
sommes ressorties apaisées et heureuses d’avoir fait un si beau voyage. »

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Les Assaillants
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